Bonjour M. De Deckker, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Alors, côté vie personnelle, j’ai 47 ans, je suis marié et père de deux garçons de 9 et 12 ans.

Quel est votre parcours professionnel ?

Après avoir obtenu un bac C au lycée Lapérouse et un DEUG de droit à l’UNC, je suis parti en métropole faire une licence, une maîtrise et un DESS en droit. De retour en Nouvelle-Calédonie, j’ai intégré l’ISEE (Institut de la statistique et des études économiques) en tant que chargé d’études et obtenu en parallèle un DEA en anthropologie. Après avoir réussi le concours d’inspecteur d’exploitation de l’OPT-NC en 1998, j’ai débuté ma carrière le 19 janvier 1999 en tant que responsable de section acheminement et distribution de la grande poste. Peu de temps après le déménagement au CTC (centre de traitement du courrier), j’ai changé de poste et participé à la mise en place du bureau juridique avant de devenir chef du service juridique. En 2010, je suis parti à la direction de la CLR (Caisse locale de retraites), établissement au sein duquel j’ai notamment eu l’occasion de travailler régulièrement avec les partenaires sociaux. En 2018, j’ai intégré le secrétariat général du gouvernement où j’ai pu vivre une vie professionnelle très dense et active en étant à la fois acteur et témoin central du fonctionnement du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Quatre ans plus tard, après la crise Covid-19, j’avais envie de voir autre chose.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à candidater au poste de directeur général ?

Devenir directeur général de l’office est une belle opportunité professionnelle que j’ai souhaité saisir. Je suis très content de revenir à l’OPT-NC 12 ans après avec l’esprit plus ouvert. Je souhaite désormais mettre mon expérience et mon sens du relationnel au profit de l’office.

Pourquoi avoir choisi de revenir à l’OPT-NC ?

C’est un des rares établissements qui a encore les moyens de ses ambitions tant sur le plan humain que financier dans le contexte économique que nous connaissons actuellement ! C’est également le dernier service public présent sur les 33 communes qui lutte au travers de ses missions contre les inégalités sociales en offrant un service équivalent à toute la population sur l’ensemble de la Calédonie. En termes d’aménagement du territoire, les services de l’office sont très structurants. J’ai le sentiment que l’OPT-NC a beaucoup progressé en 12 ans et je suis ravi de revenir afin de poursuivre cette évolution aux côtés des 1200 agents qui y travaillent.

Comment envisagez-vous votre prise de poste ? Quels sont vos premiers objectifs dans les semaines à venir ?

Le 1er gros chantier concerne bien évidemment la mise en œuvre du plan stratégique adopté par le conseil d’administration. Dans un premier temps, il va falloir poser l’organisation afin qu’elle soit la plus efficiente possible pour mettre en application les feuilles de route de ce plan stratégique. Par ailleurs, l’office est moins rentable ; nous allons donc devoir trouver des adjacences nous permettant d’augmenter le chiffre d’affaires de l’établissement. J’en profite pour aborder le sujet du monopole et de la mise en concurrence. Je souhaite insister sur le fait que ce sujet n’est pas d’actualité mais qu’il pourrait le devenir à l’avenir si l’office n’est pas suffisamment performant et ne répond pas aux attentes des Calédoniens dans les années à venir. Il est important d’évoluer avec son temps et c’est ce que nous allons faire !